L'allergie
alimentaire et non alimentaire
Dr.
Marva Oganyan, médecin, biochimiste, licenciée en biologie
Le printemps et l'été augmente le danger
pour les personnes allergiques : que ce soit le pollen des arbres fleurissant
ou des herbes ou la nourriture bonne comme les fraises, la fraise des bois, les
fruits rouges et oranges et les légumes. Et c’est assez d'anciens
allergènes alimentaires comme : les noix, les épices, les
assaisonnements, le vinaigre, le raifort, le gros radis, le radis, les
champignons, les oeufs, du lait et les produits laitiers, la viande des oiseaux
domestiques et sauvages, les viandes fumées, les melons, les ananas, le
miel.
Conformément à une telle situation
désastreuse (pour ceux souffrant de l'allergie, ces facteurs sont donc
un vrai désastre), des articles sur l'allergie
alimentaire apparaissent dans des journaux (médicaux et autres),
où des auteurs tâchent selon leur possibilité de faciliter
le sort des gens, ne supportant pas tous les produits ci-dessus
énumérés.
Eh bien, certes, je ne peux pas me refuser
à rappeler l'ambroisie très familière qui a la gloire si
triste — la mauvaise herbe préméditée qui mutile les gens
en plus, mais particulièrement les petits enfants. Combien d'enfants
asthmatiques commençaient avec le pollinose d'ambroisie et finissaient
avec l'asthme bronchique!
Ces articles tâchent de donner le
maximum des conseils utiles à ceux souffrant de cette maladie.
«D'où vient l'allergie alimentaire ?» — Pose-t-on la question
raisonnable? C’est le système réfractaire qui est coupable et ne
fonctionne pas comme il faut, et on ne sait pourquoi les fraises remarquables,
la cerise, les tomates deviennent des ennemis, sans parler des herbes du
printemps et du duvet de peuplier. Donc en effet, il faut faire quelque chose, mais
le traitement médicinal est inutile : les médicaments n’y sont
même pas mentionnés.
Un seul conseil : exclure du régime les
produits pour lesquels le patient a une sensibilité extrême. Mais
on ne réussit pas toujours à détecter le produit
allergisant, bien qu'on élabore maintenant des tests de
révélation de plus d’une centaine (100!) de substances suspectes.
Une analyse semblable (au patient on donne une liste entière des
produits, auxquels son système réfractaire est surtout sensible
et qu'il doit éviter sous la menace probable d’une crise lourde)
coûte plus de 100 dollars, mais en effet, la santé est plus
chère, et sans doute le jeu en vaut la chandelle.
Essayons de comprendre tout cela et d’envisager cette
maladie du point de vue de la biochimie du métabolisme. Dans ce cas tout
est expliqué très simplement, et la situation incompréhensible, dramatique et menaçante
deviendra tout à fait transparente et ce qui est essentiel —
contrôlée. La menace de n'importe quelle autre allergie
alimentaire disparaîtra même si elle est considérée
comme héréditaire (l'allergie héréditaire n'existe
pas).
Examinons la liste des produits
allergisants y exposée habituellement qui conseille d’éviter tout
cela et recommande aux personnes allergiques d’utiliser la viande maigre de bœuf, les soupes de gruau
ou de légumes dans le bouillon secondaire de bœuf, les gruaux, les
légumes, le thé, le sucre. Et c’est tout!
Observez attentivement : dans la
première liste prohibitive sont tels produits alimentaires qui n’ont
aucune ressemblance dans leur composition biochimique, comme le poisson, les
conserves de poisson, les champignons, la viande, le lait, les œufs et le
miel, les agrumes, les melons, les ananas, le raifort, les tomates, le gros
radis.
Quelle est leur différence radicale
? C’est que le poisson, la viande, les champignons, le lait, l'œuf sont
des produits albumineux dont l'albumine est étrangère à
l'organisme de la personne. C’est donc
l'allergène véritable. Pas
un produit non albumineux, comme le miel, tous les agrumes et les baies, et
surtout le raifort, le radis, le gros radis, les tomates, ne peuvent être allergènes et ne le sont
jamais!
Certes, le pollen de toutes les plantes qui
fleurissent s’inscrivent ici, y compris l'ambroisie qui nous a effrayés.
Ainsi on réduit la liste prohibitive jusqu'à seulement quatre
produits : la viande (et ses produits naturellement), le poisson, le lait, les
champignons. Tout le reste - s'il vous plaît, mangez-en n'importe quelle quantité à
votre santé!
Par exemple, à la saison des fraises, mangez-en
même cinq jours de suite - recevez un effet qui assainisse et nettoie
l'organisme remarquablement! Ou bien à la saison des pastèques,
mangez-en huit jours nettoyant ainsi magnifiquement votre organisme du sable,
des pierres et des déchets du métabolisme de toutes sortes de
produits finaux accumulés dans les tissus de notre organisme.
Ceux-là qui affaiblissent justement notre système immunitaire et
provoquent des maladies et des souffrances!
C’est comment ? — dites-vous — ce n’est
qu’une simple théorie ! Quant à moi, je mange ma soupe avec
de la viande, mes côtelettes et mon barbecue et tout va bien. Mais une
fois que la fraise apparaît, je ne peux pas la manger, une vanesse
surgit, même j'étouffe…. Et dans la saison de la floraison de
l'ambroisie, mon seul salut est l'évasion — au nord du pays...
Oui, c’est ainsi! Mais arrêtez-vous!
Il y a des facteurs provoquant l'allergie, i.e. qui sont sa cause et il y a des
facteurs permettant les réactions allergiques, c'est-à-dire
étant seulement un prétexte pour sa manifestation. La fraise, le
miel, les agrumes, les tomates, les pastèques, le pollen de l'ambroisie
deviennent un tel facteur prétexte. Mais pourquoi ? Parce qu'ils
nettoient nos cellules des scories emballées au-dedans, alcalinisant le
milieu intérieur de l'organisme, provoquant leur lyse, i.e. leur
dissolution et leur sortie dans le liquide intercellulaire, la lymphe et le
sang.
Le liquide d’entre des tissus, la lymphe
et le sang sont inondés par des déchets d'échanges
albumineux de tissu et des albumines elles-mêmes d'origine animale de
nourriture. En réponse à une telle pollution du milieu
intérieur des tissus, l'organisme peut donner une réaction
orageuse réfractaire excédentaire: des formations d’une
quantité immense d'anticorps de tissu (i.e. des cellules) et d’humeurs
(les albumines solubles du sang).
La réaction de l'anticorps essayant
de supprimer l'antigène (les scories cellulaires) est donc une
réaction allergique, i.e. notre maladie. Cette réaction est donc
protectrice : l'organisme lutte contre des produits étrangers polluant
ses cellules, les dilue, veut les faire disparaître de la cellule et les
supprimer. Mais la maladie se présente lourde, parfois menaçante
pour la vie même (un choc anaphylactique).
Mais l’issue est très simple — ne
pas polluer notre milieu intérieur, ne pas mettre l'organisme à
la "loi martiale", ne pas provoquer la guerre destructive des
cellules (l'anticorps contre l'antigène), mais vivre tranquillement, en
se servant de tous les dons reçus de la nature — des fruits, des
légumes, du miel, de l'air propre des bois, des champs et des montagnes
avec le pollen du printemps et d'automne qui y vole. La nature ne sera plus
jamais notre ennemi!
Mais quelle faute a commis la viande ? —
dites-vous. C’est que telle qu’elle est, l'albumine d'origine animale a une
structure semblable à la nôtre, mais pas identique et ne provoque
qu’une seule réponse de la part du système immunitaire : «il faut
enlever l'étranger». Pour cela des anticorps se synthétisent pour
les 40 % des molécules d’albumine absorbées dans l'intestin
grêle de la personne en entier, n'étant pas (désagrégées) aux
polypeptides et aux aminoacides. Mais qu’est-ce qui se passe avec les autres 60
% des viandes mangées ? En se trouvant (désagrégées)
dans les tissus, elles l’inondent par leurs produits toxiques azoteux : par les
monoamines, l'urée, l'acide urique, la créatine etc.
Avant de se retrouver dans le tissu,
toutes les albumines animales de la nourriture pourrissent partiellement dans
l'intestin avec la mise en relief des toxines de pourrissement : le putrescine,
le cadavérine, le ptomaïne. Étant les poisons les plus
forts, ils se neutralisent dans le foie, et se retrouvent en bas de l'intestin
avec du sang de la veine porte. Dans ce processus le foie se corrompe sans
doute, ainsi que les reins les évacuant.
Mais si la quantité de ces poisons
de pourrissement surpasse les possibilités neutralisantes du foie, ils
se retrouvent dans le courant commun de la circulation du sang d’où ils
sont infiltrés dans nos tissus, car le sang chargé des toxines
est un phénomène incompatible avec la vie, et n'importe quand
peut arriver la mort par paralysie du centre nerveux cordial ou respiratoire du
cerveau oblong.
L'organisme est sage et tâche de
prolonger son existence par tous les moyens. Nous ne mourons pas après
un repas abondant de viande, mais accumulons la plus part des poisons et des
scories dans le foie (il est gros), dans les reins (ils les évacuent),
dans le poumon (il est creux, i.e. gonflé d'air, mais au lieu de l'air
sa partie basse et les bronches sont remplies par le pus). Les bronches
capillaires congestionnées par le pus, c’est la bronchite obstructive.
Le pus remplit aussi le foie et les reins,
car les monoamines toxiques s’y trouvant détruisent et tuent les
cellules de ces organes, et celles qui sont mortes pourrissent, n'étant
pas évacuées par le courant de la lymphe qui n'a pas de temps
à le faire. Voilà que ces cellules mortes s'amassent en partie
dans les
organes mentionnés, et aussi dans le tissu cellulaire
sous-cutané : toutes les maladies cutanées,
l'éruption, le psoriasis, et particulièrement souvent (chez les
enfants) dans les nœuds lymphatiques, les amygdales pharyngiennes -
l'angine sous-maxillaires - le parotide, péri- bronchiales - le broncho
adénite, les mésenteriaux
(autour de l'intestin grêle) - le mésadénite etc.
Dans tous ces tissus, comme on le sait, le
pus s'accumule — l'angine purulente etc. La présence du pus dans les
tissus de l'organisme est un chemin direct vers les allergies, en effet,
jusqu’à quand peut-on supporter l'étranger — il faut l'enlever.
Ce sera ou une réaction inflammatoire — l'angine etc., ou bien une
réaction allergique — l'éruption sur la peau, la diathèse,
le spasme des bronches — l'asthme bronchique.
Comment éviter l'un et l'autre ? Ne pas se salir, ne pas utiliser une
nourriture non physiologique. Mais si l’on est
sali — se nettoyer pour devenir accessible aux fraises, au miel et aux
oranges. Il faut préalablement nettoyer le canal alimentaire et les
tissus eux-mêmes de l'organisme des scories et des toxines.
Mais cela demande, après l'accueil
du purgatif salé (s'il n'y a pas de gastrite) ou d'huile de ricin, de
l’accompagner d’un coulis d'herbes avec du miel et le jus de baies aigres, se
coucher sur le côté droit avec la bouillotte sous le foie pour 1
heure, continuant à boire le coulis; ça va se purger. Dans 12
heures il faut faire un bon lavage de l'intestin (2—3 clystères
nettoyants) et s'abstenir de la nourriture ferme pendant 10—14 jours. Il faut
boire tout ce temps le thé d'herbes avec du miel et le jus de baies
aigres ou de citron (au moins trois litres par jour) et laver l'intestin
quotidiennement.
Pratiquement 14 jours (parfois 21)
suffiront pour que le premier nettoyage de tissu passe. Après cela tous ces
fruits défendus ayant provoqué nos états pénibles
deviennent accessibles. En outre leur accueil intensifie l'effet de la
guérison et de nettoyage des tissus. C'est pourquoi après ce jeûne conventionnel (en fait — l'alimentation de tissu), il est
nécessaire de ne pas passer à la viande, ni aux bouillons de gallinacés, ni au lait
ni aux oeufs, mais aux jus de fruits et de légumes fraîchement
pressés — au moins pour dix jours, ensuite aux fruits et légumes
frais.
Très bientôt des noix des
jaunes d'œuf crus, l’huile végétale et les beurres, le pain
(biscottes) de seigle, les bouillies, les soupes végétariennes et
tous les plats de légumes deviendront accessibles: des légumes
cuits et à l'étouffée sont mieux que ceux rôtis.
À la saison d'hiver — des produits de poisson, excepté ceux qui
sont fumés. Et toute cette
variété alimentaire, pratiquement, un festin, dure toute
l'année, sauf qu’il faut au moins deux fois par année faire des
petits épisodes nettoyants, ainsi que nettoyer le foie et les reins.
Tout cela s'appelle l'hygiène
naturelle, le régime hygiénique de vie, un nettoyage non
seulement extérieur, mais aussi intérieur qui est un vrai gage de
santé. Il guérit les maladies allergiques, l'hypertension, les
pyélonéphrites, la mastopathie, les polyarthrites et — les
maladies de la glande thyroïde devenues ces derniers temps
littéralement épidémiques, et la raison pour laquelle
surviennent l’angine ou la bronchite
obstructive. Mais cela signifie qu’une opération ne guérira pas
la glande. Il faut guérir les amygdalites chroniques et la bronchite,
alors la glande thyroïde sera saine, tous les noeuds et les kystes
disparaîtront, eux qui avaient besoin d’être traités
auparavant.
En conclusion, deux patients souffrant
d'allergie lourde et d'asthme bronchique sont guéris exceptionnellement
par la voie du nettoyage et de l'alimentation juste. Ce sont Mme L., 82, et
Mlle N., 5. Pendant 1 an de nettoyage et d'alimentation naturelle, L. s’est
délivrée de l'asthme bronchique la tourmentant depuis 30 ans (!),
de l’hypertension, de la stéatite sur le cou. La fille N. souffrait
depuis l’âge de trois mois de la diathèse cutanée sous une
forme lourde; dès trois ans — de
la pneumonie, de la grippe et de
l'asthme bronchique. Elle a commencé son traitement en août, deux
mois avant ses 5 ans. Au printemps suivant elle est devenue tout à fait
saine. Ses crises ont cessé déjà en trois semaines. La
fille a subi 2 aggravations qui ne duraient pas plus de 12 heures en septembre
et décembre. Après cela elle n'était pas malade. Elle a
mangé les fraises, le miel, les citrons, les oranges en quantité illimitée.
Auparavant c’était impossible et
catégoriquement interdit. Le jus de pastèque était
son meilleur médicament calmant entièrement une crise asthmatique
débutante. C’est ce que la nature peut faire, si nous l'écoutons et l’entendons. Elle
nous offre un rétablissement complet au lieu de l'invalidité.